La Nomophobie
Aujourd’hui, tout le monde ou presque possède un mobile.
Être incapable de s’en séparer, paniquer à l’idée de le perdre est une crainte
qui touche essentiellement les jeunes. On pose souvent la question au grand
public s’il était capable de passer une journée, une semaine ou même 1 mois sans leur téléphone intelligent ou même
sans avoir accès à internet. La plupart des gens répondent oui sans vraiment
être conscients de leur dépendance. Qui
n’a jamais vu un couple souper au restaurent sans aucune conversation les yeux
rivés sur leur cellulaire, ou même un femme en panique qui vide le contenu de
son sac à main afin de trouver son téléphone croyant l’avoir perdu….
Ce nouveau phénomène de la dépendance au cellulaire dont on n’entendait pas parler il y a 20 ans
est appelé la « nomohobie » selon le Petit Larousse : la nomophobie se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de
son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé
ou de ne pouvoir s'en servir. Effectivement, ce petit appareil envahit nos
vies de plus en plus. Bien sûr on y retrouve plusieurs avantages, mais quand on
prend le temps de regarder l’impact psychologique que la séparation de notre
mobile à sur notre état au quotidien, une réflexion est de mise. Le téléphone portable est considéré
comme une dépendance que les psychologues comparent à une drogue. Chez certaines personnes, la perte d’un cellulaire
peut provoquer une crise de panique avec
l'apparition d'une sensation d'étouffer et de ne plus avoir de souffle. Personnellement,
je crois que de nos jours les gens sont
tellement exposés à des centaines de sources de stress dans leur quotidien que
l’angoisse qu’un cellulaire peut nous apporter n’est pas vraiment rassurante.
Une prise de conscience est nécessaire face à la place que
prennent nos cellulaires dans notre quotidien et au contact humain qui est
malheureusement délaissé. Maintenant, si
tu veux savoir si tu fais partie des gens nomophobe, je t’invite à compléter le
questionnaire suivant. http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2015/09/08/catherine-mathys-77/
Cydia
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/nomophobe/10910875#WdgvTPsjD4DTBQpt.99
http://www.terrafemina.com/forme/sante/articles/37839-la-nomophobie-le-mal-du-xxieme-siecle.html http://sante-medecine.journaldesfemmes
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RépondreSupprimerExcellent article. J'ai moi-même écrit sur le blogue de mon équipe à ce sujet. Je vais alors profiter de mon élan pour continuer à m'exprimer à ce sujet. Je trouve tout ça déplorable qu'une chose aussi banal qu'un téléphone cellulaire soit devenue un des choses les plus importantes dans la vie de la plupart des gens. Une utilisation adéquate devrait être envisagée par tout le monde afin de ne pas promouvoir la "nomophobie" dans les générations futures, tel, ne pas donner un iPad à un bébé. Je suis d'accord avec le fait que le cellulaire peut maintenant remplacer la plupart des choses que nous avions besoin avant (GPS, carte de crédit/débit, ect...), mais ce n'est pas une raison pour en devenir dépendant au point d'en être maladif. Tout le monde devrait être en mesure de pouvoir survivre sans téléphone cellulaire, que ce soit pour 2 heures jusqu'à 2 mois. Avant les gens étaient emprisonnés dans une prison avec un boulet à la cheville, maintenant nous sommes prisonniers d'un appareil électronique, malgré notre pleine liberté. C'est plus que décevant de voir des gens amener notre génération à un niveau aussi élevé technologiquement parlant mais à la fois rendre des gens "zombie" de leur cellulaire.
RépondreSupprimerRédacteur : Alex Leblond-Bérubé
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RépondreSupprimerJe trouve que la technologie peut être une bien bonne chose dans certains cas, mais la surutilisation des appareils mobiles est un grand inconvénient pour les relations humaines et nous empêche de vivre réellement dans le monde qui nous entoure, étant constamment connecté. Il est donc important d'en faire un certain détachement et de comprendre qu'il y a une vie autour de cela. De plus, je crois que d'habituer les jeunes enfants à l'utilisation non éducative de la technologie ne fait que commencer plus tôt leur dépendance au lieu de leur apprendre à s'en servir de façon plus instructive et modéré. Je trouve que la nomophobie est un terme qui peut faire peur car celle-ci ne va qu'augmenter au cours des années puisque la technologie ne cessera d'évoluer. Je vais moi-même essayer de m'en départir un peu plus pour être certaine de ne pas faire partie de cette catégorie, il est très important pour moi de donner de l'attention à ce qui est autour de moi, et non seulement à un monde virtuel.
RépondreSupprimerIl est vrai que la dépendance des appareils mobiles chez les gens est réelle, bien présente et très probablement grandissante. En effet, je crois vraiment que la dépendance envers nos appareils technologiques est répandue dans toutes les générations, personne n'est à l'abris et tous le monde sont susceptibles d'être à un moment dans notre vie accro à ces technologies. Malheureusement, la nomophobie prendra encore de l'ampleur, dû aux technologies grandissantes, bientôt tous les appareils domestiques et électroménagers pourront être connectés au réseau Wi Fi et être contrôlés d'un appareil mobile. Sa fait peur ? Oui, et ce n'est pas tout, aujourd'hui, il n'est vraiment pas rare de voir un jeune enfant ou même un bébé avec un téléphone ou un iPad dans les mains. À un très jeune âge, un enfant est capable de manipuler un appareil aussi habilement qu'un adulte.
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RépondreSupprimerExcellent article qui exprime un très gros problème pour beaucoup de gens surutilisant leur téléphone mobile.
RépondreSupprimerJe crois personnellement que tout comme pour la cigarette, l’alcool et les drogues, la dépendance aux téléphones cellulaires est belle et bien présente dans nos vies. Cependant, elle présente tout de même un choix pour l’utilisateur de s’en servir comme bon lui semble. On peut vous mettre une cigarette, une bière et joint à la main, mais au final la décision vous revient sur la consommation de celui-ci.
Je suis conscient qu’un cercle vicieux se créer et évolue à chaque jour avec l’explosion du commerce électronique, des applications mobiles et des réseaux sociaux qui nous « poussent » vers l’utilisation massive de notre mobile. On veut nous vendre l’idée qu’un achat peut être fait rapidement et en peu de temps au moyen d’un mobile, d’une application ou simplement au moyen d’une connexion internet sans avoir à se déplacer. De plus, la création massive d’application et de jeux pour mobile est un autre point important. De plus en plus, on retrouve des gens qui présente des « Rewards » lors d’une connexion quotidienne ce qui pousse l’utilisateur vers la nomophobie. Le dernier élément dont je vais discuter est l’importance accordée aux réseaux sociaux. Si on prend comme exemple Instagram, il y a une grande majorité de filles qui vont publier au moins une photo par jour. Si la photo attire beaucoup de j’aime, elle voudra en publier une autre et encore une autre parce qu’un nombre de j’aime élevé peut être très valorisant pour une personne. Voilà que la nomophobie prend encore le dessus grâce aux réseaux sociaux.
Je crois qu’il y a bel et bien un problème et que l’on doit sensibiliser la population à ce sujet, toutefois on reste le maître de chacun de choix malgré l’influence constante de tout ce qui nous entoure.
Michaël Bouin